Rares sont les jours sans surprise lorsque l’on observe la nature. En passant dans la pelouse, j’aperçois un serpent lové sur de l’herbe sèche. Un rapide coup d’oeil me fait éliminer une vipère aspic, Vipera aspis, et je fonce chercher l’appareil photo. Ouf toujours là ! Je lui tire le portrait alors que discrètement, elle se fait la malle. Pas de doute c’est une « couleuvre », la Coronelle lisse, Coronella austriaca, reconnaissable à son bandeau sur les yeux. Petit serpent, soixante-dix centimètres à l’âge adulte environ, la Coronelle lisse est présente en forêt d’ Orléans mais son mode de vie est très discret. Coronella austriaca préfère les pinèdes, les broussailles et les lisières sèches. Totalement inoffensive, la Coronelle lisse se nourrit de lézards, de petits serpents et de petits mammifères. Active de mi-mars à mi-octobre, ce serpent ovovivipare donne vie à une dizaine de petits vers la fin août. Son nom latin peut être traduit par «petite couronne» et «Autriche». «Lisse» vient du fait que ses écailles dorsales sont dépourvues de carène.
CLASSIFICATION
- Règne : Animalia
- Division : Chordata
- Classe : Reptilia
- Ordre : Squamata
- Famille : Colubridae
- Genre : Coronella
- Espèce : austriaca
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- Coronella austriaca, la Coronelle lisse.
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- Coronella austriaca ne bouge qu’au dernier moment espérant passer inaperçue. Adepte de la chasse active, elle n’est pas agressive pour l’homme.
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- La Coronelle lisse est un serpent fin et long de 70 cm. La couleur de son ventre peut varier mais est toujours unie, noir normalement.
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- Le bandeau part de la narine en passant par l’oeil et finit dans le cou plus ou moins loin. Il est déterminant de l’espèce.
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- La Coronelle lisse a la pupille de son oeil ronde comme toutes les couleuvres, ce qui la différencie de suite d’une vipère à laquelle elle ressemble un peu.
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- La fuite est le meilleur moyen de défense chez Coronella austriaca. Elle passe le plus près de terre possible.
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- Les Coronnelles grises peuvent prendre plusieurs livrées, jusqu’au rose. Ici un exemplaire plus noir du début de juin, aperçu furtivement sur la terrasse.
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- Début septembre 2014, une jeune Coronelle lisse de 20 centimètres trouvée dans un tas d’herbes mouillées.
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- La même, remise en liberté après les photos. Le jardin semble être un bon biotope pour cette espèce discrète.
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- Découverte d’une jeune Coronelle lisse sous une tôle dans le jardin le 14 septembre 2016. La langue des serpents ne présentent pas de danger, c’est un organe sensoriel.
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- La Coronelle lisse se love comme tous les serpents, une manière de garder leur chaleur. 40 cm de long pour cette demoiselle, elle est repartie sans se presser.
