En ce début d’été, les prairies calcaires de la forêt d’Orléans nous réservent de belles surprises. Le regard du promeneur ne peut qu’être admiratif devant cet imposant champignon blanc trônant dans le vert campagnard. L’Amanite solitaire, Amanita strobiliformis, porte mal son nom français car il n’est pas rare de la rencontrer en groupe, cependant jamais en grand nombre. Le chapeau à plaques irrégulières et à verrues polyédriques et l’aspect crémeux des dessous sont caractéristiques pour l’Amanite solitaire. Ce chapeau dépassera les vingt centimètres de diamètre pour les plus beaux exemplaires, véritable parapluie pour un pied robuste à la base renflée légèrement radicante. La volve est discrète. Plutôt présente sur le massif d’Orléans, cette belle Amanita strobiliformis peut surgir sur votre pelouse si le terrain est calcaire et si l’humidité et la chaleur s’unissent.
CLASSIFICATION
- Règne : Fungi
- Division : Basidiomycota
- Classe : Agaricomycetes
- Ordre : Agaricales
- Famille : Amanitaceae
- Genre : Amanita
- Espèce : strobiliformis
- Amanita strobiliformis.
- Malgré son nom d’Amanite solitaire, voici deux jumelles sur une pelouse sous un cerisier à l’Ouest de la forêt d’Orléans.
- Des bébés bien joufflus d’Amanita strobiliformis, d’après la photographe, dans les calcaires de Beauce.
- Le voile crémeux, qui protège les lames d’une jeune Amanite solitaire, donnera un anneau haut placé sur le pied.
- Amanita strobiliformis possède un pied subcylindrique à la base ovoïde et légèrement radicant.
- Les lames de l’Amanite solitaire sont libres, ventrues et à arête floconneuse.
- L’aspect typique du revêtement du chapeau chez Amanita strobiliformis.
- Même les gros champignons se font manger par des plus petits. Phénomène courant chez l’Amanite solitaire.
- Sur cette Amanite solitaire âgée, on voit bien les bourrelets étagés du bulbe.
- Un exemplaire âgé d’ Amanita strobiliformis.