Dans le style « cadeau » tout est permis, Bénabar ne cherche-t-il pas à acheter Bruxelles pour l’offrir ? Alors pourquoi pas un papillon, que j’offre ici à une fidèle lectrice et correctrice, juste pour le nom et l’image, juste « pour le plaisir d’offrir » comme disent les fleuristes. George Sand ne disait-elle pas « Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d’invention et de fécondité ». Le Collier de corail, et ses lunules submarginales orange ordonnées sur le dessus de ses ailes, vaut bien un Ras du cou et ses perles figées dans un écrin d’or. Aricia agestis n’a que faire d’être répandu et abondant en forêt d’Orléans, il a la légèreté et la beauté de l’espoir, cet espoir d’apporter dans cette nature cruelle une part de rêve et une part d’amour. Pour Brigitte et son courage.
CLASSIFICATION
- Règne : Animalia
- Division : Arthropoda
- Classe : Insecta
- Ordre : Lepidoptera
- Famille : Lycaenidae
- Genre :Aricia
- Espèce : agestis
- Aricia agestis, Le Collier de corail, L’Argus brun.
- Pas d’ocelle noir dans la cellule au revers de l’aile antérieure : Aricia agestis est un Polyommatinae
- Le dessus des mâles et des femelles est identique. On note le point discoïdal noir sur le dessus de l’aile antérieure.
- Le Collier de corail a les dessous brun-canelle en été, comme ici. Ils sont gris clair au printemps et à l’automne. Il est plurivoltin d’avril à octobre.
- Un Aricia agestis et ses lunules submarginales pratiquement toutes visibles. On voit la bordure marginale brune entre les lunules et les franges.
1 comment
Brigitte says:
Juil 20, 2012
Toujours admirative de ce site et ce jour particulièrement émue.