En cette mi-août caniculaire, il est agréable de voir des fossés remplis de fleurs jaunes. Le vert-blanchâtre des feuilles tranche avec la couleur paille des bas-côtés. La Pulicaire dysentérique parcourt les milieux humides de la forêt d’Orléans et donne un peu de gaieté aux promeneurs, souvent intrigués par tant de luminosité florale. Pulicaria dysenterica fleurit de juillet à septembre. Ses tiges atteignent les quatre-vingts centimètres de haut pour sortir du fossé les sommités jaune d’or. Ces dernières possèdent des propriétés contre les diarrhées d’où son nom spécifique : dysenterica. Pulicaria vient du latin pulex : puce. Cette plante est utilisée comme insecticide pour repousser ces indésirables, mais en forêt d’Orléans les anciens lui préféraient la Tanaisie, Tanacetum vulgare. Dans le Morvan, on associe la Pulicaire dysentérique à Saint Roch pour protéger les animaux en mettant des bouquets dans les étables.
CLASSIFICATION
- Règne : Plantae
- Division : Magnoliophyta
- Classe : Magnoliopsida
- Ordre : Asterales
- Famille : Asteraceae
- Genre : Pulicaria
- Espèce : dysenterica
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- Pulicaria dysenterica, Pulicaire dysentérique, Inule dysentérique, Herbe de Saint Roch, Chasse-puce.
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- Les nombreux capitules de la Pulicaire dysentérique aurifient les zones humides.
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- La fleur est un capitule ne dépassant pas trois centimètres, ce qui la différencie de Inula britannica.
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- Les feuilles de la tige sont alternes, engainantes d’une tige pourvue de poils mous.
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- Le dessous des feuilles est tomenteux et ondulé, caractère important pour la détermination.
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- Une fleur a vécu, les fruits sont des akènes à aigrettes de soies blanches.
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- Fruits de 1,5 millimètre environ,à 14-20 soies blanches entourées d’une corolle membraneuse.
