Au printemps par journée ensoleillée, les promenades autour des étangs de la forêt d’Orléans sont très en vogue. Souvent, les enfants les plus hardis ramènent de leurs escapades en sous-bois de grosses coccinelles sans point à leurs parents. Mais, si elles sont proches parentes, les coccinelles et les chrysomèles font partie de deux familles distinctes (Coccinellidae et Chrysomelidae). La Chrysomèle du peuplier, Chrysomela populi, abonde sur les jeunes plants de Tremble (Populus tremula) ou sur les repousses de saules sur les bords d’étang, ici à l’étang de la Retrève dans le massif d’Orléans. On s’assure de son identité par la présence d’une petite tache noire à l’apex des élytres. De dix à douze millimètres de long, elle est un peu plus grande que la Chrysomèle du tremble (Chrysomela tremula) qui n’a pas cette tache noire. Comme souvent chez les insectes, la femelle est plus grande que le mâle. Bien peu farouche, Chrysomela populi émet un liquide nauséabond en cas de danger.
CLASSIFICATION
- Règne : Animalia
- Division : Arthropoda
- Classe : Insecta
- Ordre : Coleoptera
- Famille : Chrysomelidae
- Genre :Chrysomela
- Espèce : populi
- Chrysomela populi.
- Une Chrysomèle du peuplier en vadrouille, on aperçoit la ponctuation des élytres.
- Chrysomela populi sur de jeunes pousses de Tremble, ah c’est bon!
- Le dessous entièrement noir de Chrysomela populi, parfois avec des reflets verts.
- La Chrysomèle du peuplier, mal aimée des forestiers, à cause de son abondance sur les jeunes plants.
- Les taches noires à l’apex des élytres, signe caractéristique de Chrysomela populi.
- La Chrysomèle du peuplier, comme tout être vivant, a le souci de la survie de l’espèce.
- Des oeufs pondus dans une boîte de transport en juin 2010. La femelle et les oeufs ont été remis dans la nature.