En ce jour de la Saint Robert, je vous présente le diable. Nous ne le verrons pas par cette journée pluvieuse Robert-le-diable, Polygonia c-album. Polygonia, plusieurs côtés, tellement ses ailes sont découpées. D’ailleurs, les ailes fermées ne ressemble-t-il pas à une feuille morte avec ses teintes foncées ? Mais la petite tache blanche en forme de « c » attire l’œil et lui vaut son nom d’espèce c-album, et un de ses noms français C-blanc. Robert-le-diable vole de février à novembre, mais dans le début de l’année, on voit les papillons de deuxième génération qui ont hiverné et ils en portent souvent les traces (usure et déchirures). Le dessus du papillon est orange parsemé de taches noires. Son vol est gracieux, mais rapide, difficile à suivre le diable et il mérite bien son nom lorsque l’on veut lui tirer le portrait. Mâle et femelle sont semblables, cette dernière pond en mai pour la première génération et en juillet-août pour la deuxième. Les plantes hôtes sont l’Ortie, le Houblon, et divers arbres à feuilles caduques. La chenille du Polygonia c-album est tricolore, noire, fauve et blanche, la tache blanche à l’arrière lui donnant l’allure d’une fiente d’oiseau, façon de passer inaperçue. Robert-le-diable, d’une envergure de quarante millimètres environ, est très commun sur les haies, en lisières et clairières de la forêt d’Orléans.

        CLASSIFICATION

  • Règne          : Animalia
  • Division      : Arthropoda
  • Classe           : Insecta
  • Ordre            : Lepidoptera
  • Famille         : Nymphalidae
  • Genre            : Polygonia
  • Espèce          : c-album