Ah, le port du Galéopsis tétrahit est si ramifié que ma grand-mère disait de lui qu’il ressemble à un escogriffe dégingandé. Les anciens usaient de qualificatifs péjoratifs, aussi bien pour les voisins que pour les mauvaises herbes du jardin, en toute sincérité. Galeopsis tetrahit, le binom latin est identique sans les accents bien sûr, est quand même mieux vu que son cousin le Galéopsis douteux, Galeopsis segetum, envahisseur des moissons au temps des cultures moins gourmandes en produits de traitement. Sa ressemblance avec l’ortie lui vaut le nom d’Ortie royale, mais cela se limite aux feuilles. Galeopsis vient des mots grecs «galê» et «opsis» traduits par belette et aspect. La corolle ressemble à une belette ouvrant la gueule ; on peut l’imaginer comme ça si l’on veut. Cette plante pousse en forêt d’Orléans sur les sols sablonneux dans les clairières, en bordure de champs ou proche d’une haie comme ici aux Coteaux à Les Bordes. Le Galéopsis tétrahit atteint les quatre-vingts centimètres de hauteur et fleurit de juillet à octobre.

       CLASSIFICATION

  • Règne           : Plantae
  • Division       : Spermatophyta (Angiospermae)
  • Classe           : Dicotyledones
  • Ordre            : Lamiales
  • Famille         : Lamiaceae
  • Genre            : Galeopsis
  • Espèce           : tetrahit